Depuis que j’ai commencé l’aventure du Blog Tricot, j’ai la chance de pouvoir communiquer avec des tricoteuses des 4 coins du monde.
J’aime énormément vous lire et entrer dans vos univers tricotesques.
Avec cet article, j’ai envie de compléter ma petite série sur le Tricot Solidaire en vous partageant 3 jolis témoignages. Ces 3 témoignages de différentes abonnées m’ont particulièrement touchée. Ils mettent bien en valeur la douceur que l’on offre au monde en tricotant paisiblement des petites mailles. Ce sont des témoignages pleins d’une générosité spontanée tout en simplicité.
Des petits gestes qui mis bout à bout rendent le monde meilleur. Nous pouvons être fières de nos talents de tricoteuses qui créent de beaux liens de coeur.
Merci à Fanny, Elen et Séverine pour leurs belles histoires pleines de tendresse.
On a bien besoin de chaleur humaine, de gentillesse et de générosité à notre époque alors c’est un grand plaisir de vous partager leurs mots.
Fanny et l’accueil d’un nouveau né
« Quand Aline a publié un jour un article sur le tricot solidaire, j’ai trouvé cette idée fabuleuse et j’ignorais qu’il pouvait exister un tel élan de générosité et de partage.
il y a quelques mois de cela, me voilà moi-aussi concernée par le tricot solidaire.
En effet, tous les jeudis, je participe à un atelier tricot dans un centre socio-culturel à Bourg-en-Bresse. La Directrice de ce centre est venue nous voir pour savoir si nous serions intéressées de tricoter de la layette avec nos restes de laine pour une future très jeune maman dont la grossesse n’était pas prévue.
Ni une, ni deux, je me renseigne sur la date de l’accouchement afin d’évaluer le nombre de projets que je pourrais réaliser sachant que tricoter de la layette est tout de même long.
L’accouchement était prévu pour juillet et le sexe du bébé n’allait être connu que fin mars.
En attendant de connaître le sexe du bébé, j’ai commencé par tricoter des projets de couleurs neutres afin de ne pas perdre de temps (juillet est vite arrivé !), d’autant plus que le Centre allait être fermé fin juin.
Ce sera un garçon ! Waouw, merci Mère Nature, car ayant moi-même un garçon, je n’ai pas de fins de pelotes aux couleurs girly
En un mois (de mi-mars à mi-avril 2022), j’ai donc tricoté par ordre de priorité:
– une couverture bébé pour la poussette
– des bonnets naissance (allez, un p’tit coup de pub au passage, avec la méthode de la Classe des Bonnets Parfaits d’Aline)
– des brassières
– des moufles
– un pull tunisien (celui-ci a toujours du succès quand je l’offre car son col est du plus bel effet, patron disponible sur Pinterest)
– un Doudou Lapin
J’ai montré à la future Maman une partie de mes réalisations, elle en a rougi d’émotions.
Les émotions valent mieux que les mots
J’espère que mon témoignage vous donnera envie de tester le tricot solidaire, et si c’est le cas, je vous souhaite un doux partage de tricot ! »
Fanny
Elen et son tricot voyageur
Elen m’a raconté une belle histoire mêlant tricot et voyage…
« Le tricot a toujours fait partie de ma vie : j’ai d’abord appris à faire des pelotes avec la laine de mouton que ma grand’mère avait filée et ensuite Maman et ma Tante faisaient des tricots… j’avais 6 ans quand j’ai eu le droit de faire partie du « » clan des tricoteuses »‘ pour m’amuser un peu bien sûr …car après la guerre une pelote de laine c’etait précieux…et voilà comment j’ai attrapé le Virus de tricot !!
Puis j’ai toujours fait du tricot pour moi, la famille , les voisins etc…
Pendant nos nombreux voyages au Maroc en camping car, je commençais un bonnet le soir – à 5 aiguilles et point simple : cotes ou torsades et je le finissais le lendemain – aussitôt fini aussitôt offert à un enfant – plutôt que de donner des bonbons ou du chewing gum…
L’idée est venue toute seule quand j’ai vu que beaucoup d’hommes et de garçonnets portaient des bonnets….en hiver il fait froid le soir et le matin ….Tafraout province de Tiznit est à environ 1200 m d’altitude….Et pour ne pas oublier les petites filles, j’en faisais aussi en rose…
Je garde des souvenirs merveilleux de cette région et particulièrement une famille qui nous a adopté de grand coeur et vice versa… Maintenant Khadija tricote et fait du crochet pour ses enfants …..et aussi pour offrir lors de naissances dans son entourage, c’est plus personnel qu’un cadeau acheté… »
Elen
Une écharpe qui réchauffe le coeur
Enfin Séverine m’a partagé ce beau témoignage que j’ai trouvé très touchant:
« Ça me rappelle il y a deux ans lorsque pour Noël j’avais crocheté une écharpe à chacune des maîtresses et ATSEM de mes enfants. Eux n’ont pas d’ Assistante de Vie Scolaire mais dans leur classe, certains enfants en avaient donc pas de jaloux, les Assistantes de Vie Scolaires ont eu aussi leur écharpe.
Et là une des AVS, les larmes aux yeux a dit que c’était la première fois de toute sa carrière qu’elle recevait un cadeau de la part de parents d’élèves, que chaque année les maîtresses et les ATSEM avait un petit quelque chose mais jamais les AVS. A la rentrée de janvier, elle a remis un petit sachet de chocolats à mes enfants disant qu’elle était vraiment très très reconnaissante.
Et lors du confinement de 2020, en faisant mes courses on s’est croisée par hasard et elle portait son écharpe, et cette fois c’est moi qui étais émue !!! »
Le Tricot Solidaire vous intéresse ?
Voici une liste d’articles qui pourra répondre à votre curiosité:
Tricot solidaire: l’Association Amis Sans Frontières
Et pour retrouver le Sommaire du Blog et tous ses articles, c’est par ici:
Rejoignez ma communauté et profitez de la Tricothèque Gratuite ! Vous y trouverez de nombreuses ressources pour aller plus loin dans votre passion du tricot.
Tres beaux témoignages de preuves de solidarités entre les êtres humains , tout n’est pas mort dans ce bas monde ! Merci bises
Beaux et généreux témoignages touchants. Merci pour ces récits d’humanité.
J’aime beaucoup ces témoignages
À suivre et reproduire, c’est sûr que je vais le faire.
Merci
Bonsoir, N’ayant pas le courage de tricoter pour moi, j’ai opté pour tricoter solidaire, brassière, chaussons; echarpe enfant bonnet etc. Comme Elen je voyage en camping car au Maroc le soir je ne veux pas de télé, musique via internet et tricot, Je distribue au fil de la route ou Croix Rouge en France. Avant, je brodais malheureusement mes yeux ont faiblis, le tricot appris avec ma maman à l’âge de 6/7 ans je l’avais complètement délaissé après que mes enfants soient grands. Oui, il y aura toujours des personnes qui auront du coeur, souvent des personnes seules, qui oeuvrent discrètement. Bien amicalement .
Bonjour
j’ai beaucoup aimer les 3 témoignages.
Merci à bientot
Merci beaucoup Annie pour ce gentil retour !