Comment faire pour avoir un tricot sur mesure ?
Dans cet article, je vais vous partager les cinq étapes pour obtenir un tricot sur mesure
- Étape 1 : l’échantillon
- Étape 2 : prise de mesure
- Étape 3 : prendre en compte l’aisance
- Étape 4 : Calcul de mailles
- Étape 5 : Sélectionner le bon modèle
Étape 1 : l’échantillon
Il va falloir faire un échantillon pour savoir combien de mailles il vous faut tricoter pour obtenir 10 centimètres. Même chose pour les rangs, combien de rangs vous devez tricoter pour obtenir 10 centimètres.
Étape 2 : prise de mesure
Pour prendre vos mensurations, vous aurez besoin d’un mètre ruban.
Pour un pull, un gilet, une veste, on va prendre le tour de poitrine, le tour de hanche, mais aussi le tour de biceps.
Tour de poitrine :
Tour de hanches :
Tour de biceps :
Pour les pieds, pour des chaussettes, on va prendre le tour de pied et le tour de cheville. On pourra aussi mesurer la longueur du pied.
Enfin, pour un bonnet, on va prendre le tour de tête au-dessus des oreilles.
Étape 3 : prendre en compte l’aisance
L’aisance, qu’est-ce que c’est ?
C’est le nombre de mailles supplémentaires que l’on va ajouter aux mensurations pour être à l’aise dans son vêtement.Sur un pull, si on ne veut pas un pull moulant, on va toujours ajouter un minimum de 10 centimètres au niveau de la poitrine. Vous pouvez varier, évidemment, selon si vous voulez un pull plus ou moins large.
Donc, par exemple, aller jusqu’à 18 centimètres ou bien réduire un petit peu et ne faire que 8 centimètres d’aisance. Pour les manches, c’est pareil, on va toujours avoir besoin d’aisance.
Personnellement, je rajoute 2 à 3 cm parce que je les aime bien près du bras. Mais vous pouvez bien entendu ajouter des centimètres à ce niveau. Ici, il s’agit d’aisance positive, mais on peut aussi choisir de faire un tricot avec aisance négative.
C’est-à-dire que le tricot va être un tout petit peu plus petit que la mensuration prise.
Par exemple, pour un bonnet, on peut choisir de faire un bonnet avec une aisance négative pour que le bonnet s’ajuste sur la tête et vienne bien serrer la tête.
Là, on va finalement diminuer de 1 à 2 centimètres en moins par rapport au tour de tête. Ça va nous permettre d’avoir quelque chose de bien serré.
Même chose pour les chaussettes. Les chaussettes se font en général avec de l’aisance négative. On va soustraire 0,5 centimètre à 1 centimètre. Là aussi, l’idée, c’est que la chaussette serre bien autour du pied.
Étape 4 : Calcul de mailles
Ici, à ce niveau, vous allez comprendre l’intérêt des cours de mathématiques classique, puisque ce sont des calculs. C’est assez simple, on va se servir essentiellement de la règle de trois.
L’idée, c’est de convertir les centimètres qu’on a obtenus, donc la mensuration + l’aisance, ou bien la mensuration moins l’aisance négative.
Et une fois qu’on sait le nombre de centimètres que l’on veut avoir, il va falloir savoir à combien de mailles cela correspond. Pour cela, nous appliquons la règle de trois.
Je vous réexplique tout dans le mémento. Vous verrez, c’est plutôt des maths faciles. Vous ne risquez pas trop de vous tromper et c’est vraiment la clé pour un tricot sur mesure.
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Étape 5 : Sélectionner le bon modèle
Tout simplement, une fois que vous savez combien de mailles il vous faut pour obtenir le bon tour de poitrine, combien de mailles il vous faut pour obtenir le bon tour de biceps, ce que vous allez faire, c’est que vous allez chercher un modèle qui a le nombre de mailles le plus proche.
Par exemple, vous vous rendez compte qu’il vous faut 170 mailles pour le tour de poitrine. Allez regarder combien de mailles il y a au niveau de la poitrine dans les différentes tailles. Donc parfois, on change de taille, mais ce n’est pas grave.
Par exemple, une personne qui fait du M habituellement pourra prendre une taille XXL, mais le résultat final avec son échantillon fera que son pull sera bien à sa taille. Ce sera bien une taille M. Il ne faut pas avoir peur de naviguer entre les tailles.
Ce qui est important, c’est d’avoir le bon nombre de mailles.
Pour les vêtements, je me base toujours sur le tour de poitrine. Puis, je fais les ajustements au niveau des manches et des hanches.
Par exemple, quelqu’un qui a des hanches plus larges que son tour de poitrine, il va falloir jouer sur les augmentations pour obtenir le bon tour de hanche.
Basez-vous sur la poitrine et vous voyez où est-ce qu’il faut ajouter des mailles ou diminuer des mailles pour le reste du corps.
Pour les chaussettes, par exemple, vous chaussez du 41, mais vous vous vous rendez compte que le tour qu’il vous faut, le nombre de mailles qu’il vous faut, correspond dans votre modèle à la taille 38. Ce que vous allez faire, c’est que vous allez tricoter la taille 38.
Par contre, vous essayerez régulièrement votre chaussette pour obtenir de bonnes longueurs pour votre pied. Il faudra rajouter quelques rangs, bien entendu, sinon votre chaussette sera trop petite.
Voilà pour ces cinq étapes essentielles. Le tricot sur mesure, c’est toute une science. Ça prend du temps à bien comprendre, mais vous pouvez déjà, avec ces bases, vous lancer et tester.
Le but de toutes mes classes tricot, c’est de vous aider à avoir un joli résultat avec un tricot sur mesure.
Pour faciliter cela, je donne beaucoup de modèles différents pour que vous retrouviez le bon nombre de mailles et bien entendu, je vous accompagne dans vos calculs.
Je pense qu’avec cet article, vous avez déjà les astuces qui vous permettront de vous lancer et de réussir à obtenir des tricots un petit peu plus sur mesure.
N’oubliez pas de rejoindre la Tricothèque pour obtenir le mémento qui vous guidera étape par étape.
Cet article est tiré de ma vidéo sur le sujet :
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